Lorsqu’on compare des pompes à chaleur, on tombe vite sur des termes comme COP, SCOP ou ETAS. Ces indicateurs sont essentiels pour évaluer le rendement réel de l’appareil, mais ils sont parfois mal compris. Voyons ce qu’ils signifient et comment les utiliser pour choisir la bonne PAC.
Le COP mesure le rapport entre l’énergie produite sous forme de chaleur et l’énergie consommée en électricité à un instant donné.
Exemple : si une PAC a un COP de 4, cela signifie que pour 1 kWh d’électricité consommé, elle restitue 4 kWh de chaleur.
Limite : le COP est mesuré dans des conditions normalisées (température extérieure de 7°C pour l’air-eau), ce qui ne reflète pas toujours les conditions réelles d’utilisation.
Le SCOP est une moyenne du rendement sur toute une saison de chauffage.
Il prend en compte les variations de température et les périodes où la PAC fonctionne moins efficacement.
Exemple : une PAC avec un SCOP de 4,2 consomme environ 1 000 kWh pour produire 4 200 kWh de chaleur sur l’hiver.
Pourquoi c’est important le SCOP reflète bien mieux la performance réelle que le COP, car il inclut les variations climatiques.
L'ETAS est un indicateur officiel européen exprimé en %, basé sur le SCOP.
Il permet de comparer les PAC entre elles et de connaître leur classe énergétique (A+, A++, A+++).
Exemple : Une PAC avec un SCOP de 4,2 aura un ETAS d’environ 165%, ce qui correspond à une classe A+++.
Privilégiez un SCOP ≥ 4 pour un rendement optimal
Vérifiez le SCOP spécifique « basse température » et le COP à -7°C
Regardez le COP ECS à 55°C.
Astuce : une PAC avec un SCOP élevé mais mal réglée ne donnera pas de bons résultats. La performance dépend aussi de l’installation et de l’entretien.